L’Op Art ou les jeux de la perception.

L’Op Art (optical art) ou art optique, né dans les années 1955, utilise les phénomènes d’illusions optiques liés aux réactions physiologiques de la perception visuelle.

On peut faire remonter les origines de l’Op art aux nombreuses théories visuelles proposées par les artistes du Bauhaus dans les années 1920 : Kandinsky, Albers, Itten.

Dans les œuvres de l’op art, le mouvement est purement optique jamais réel, contrairement à l’art cinétique où l’œuvre peut être mise en mouvement.
Pour tromper l’œil de nombreuses méthodes sont utilisées : superposition de lignes ou de trames, effets de moirage, contrastes de formes et de couleurs,…
Il en résulte des effets de vibration, d’oscillation, d’ondulation, d’ambiguïté spatiale, de mouvement,…

Ces œuvres, apothéose de l’illusion en peinture, posent la question de la réalité visuelle.

« Rien n’est plus difficile que de savoir au juste ce que nous voyons ».
Merleau-Ponty – Phénoménologie de la perception

 

Yvaral – Polygammes BV – 1969

 

Vasarely – Xico – 1973

 

Vasarely – VAS03 – 1969

 

Vasarely – Tlinko – 1955

 

Vasarely – Pecs

 

Vasarely – Cheyt Pyr – 1970-71

 

Vasarely – Bi-forme -1962

 

Vasarely – Bi-forme -1962

 

Ray Speers – Op Art nude – 1961

 

Bridget Riley – Movement in sqare – 1961

 

Bridget Riley – Fission – 1963

 

Bridget Riley – De Service – 1994

 

Bridget Riley – cataract 3 – 1967

 

Yaacov Agam – Antichambre palais de l’Élysée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Revenez sur cette page de temps en temps car elle sera régulièrement mise à jour
avec d’autres exemples.

 

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Share.

Comments are closed.